Installation ( 2018 )

Dans ce musée en réduction, chaque objet semble murmurer l’ADN de l’artiste.
À la croisée des fils invisibles de Louise Bourgeois, l’espace est influencé par l’ironie grinçante de Maurizio Cattelan. L’espace devient un théâtre de l’hérédité.
Des sculptures miniatures sont presque organiques. Elles dialoguent avec des murs noirs et blancs. Des scènes silencieuses de filiation s’y jouent ainsi que de trauma, de résistance et d’absurde.
Ici, la génétique n’est pas qu’affaire de biologie —
elle est mémoire émotionnelle,
fragment artistique hérité et détourné.
Cattelan aurait souri devant cette salle fictive. Les musées s’observent eux-mêmes en maquettes. L’humour s’infiltre dans la précision des détails. Et l’ego de l’artiste devient un fossile miniature. Il est exposé sans vitrine.
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